Un sourire coûte moins cher que l'électricité, mais donne autant de lumière }{ Aaron Harrison

nom: Harrison prénom(s): Aaron date de naissance et âge: 30 Octobre 1987 lieu de naissance et nationalité: White Oak, americain origines: Américaine statut social: Fiancé, même si cela pourrait changer s'il apprend la vérité concernant la future mariée  emploi/études: Il gère le ranch familial orientation sexuelle: Hétéro groupe: Head

  Anectodes: - Aaron est né avec une cuillère dans la bouche, il a toujours eu ce qu'il désirait.
- Il est fils unique et même s'il a eu tous les jouets qu'il voulait, ses parents n'ont jamais accepté le mauvais comportement, ils attendaient de lui qu'il donne une bonne image de la famille Harrison, quoiqu'il en coute.
- Aaron a été le genre de garçon rebelle à l'âge de la délinquance, il ne supportait pas qu'on lui ordonne ce qu'il devait faire. Ils l'ont menacé de l'envoyer à l'école militaire s'il n'arrêtait pas, ca calme bizarrement.
- Avant de devenir le parfait gentleman qu'il est aujourd'hui, il n'a pas été tendre avec certaines filles de son lycée, les jetant toutes comme de vieilles chaussettes, heureusement il s'est radoucis avec le temps, à croire que s'occuper du ranch l'a aidé à canaliser ses émotions.
- Aaron a une vraie connexion avec les chevaux, et ce depuis qu'il est tout petit. C'est un très bon cavalier, il est content de ne partager ça avec aucun frère, ni aucune sœur. C'est son petit monde à lui.
- Il est doué avec les chiffres, les mathématiques n'ont aucun secret pour lui et il aide souvent son père dans sa comptabilité.
- Il n'a pratiquement peur de rien, à part des serpents.
- C'est un adorateur des cafés, sans son café du matin, il n'est pas du genre à se réveiller facilement.
- Il a déjà consommer de la drogue pendant quelques mois avant d'arrêter en voyant les effets à long terme que cela pouvait causer. Il envoie d'ailleurs des fonds à ce genre d'association et participe en tant que parrain pour aider les jeunes à s'en sortir.
- Aaron aime la musique, ses parents ont tenté de lui apprendre le piano mais ce n'était pas son truc, il a apprit à jouer de la guitare et il se débrouille comme un chef, ça l'aide à se détendre.

« Bonjour monsieur et madame Harrison. Je vous en prie, asseyez-vous. » Il n’en fut pas plus d’une seconde pour répondre à leur interlocuteur, qui n’était autre que le directeur du lycée de leur fils, Aaron. « Je suis désolé de vous convoquer pour la dixième fois consécutive cette année mais Aaron va beaucoup trop loin dans ses actes. Vous devez y mettre un terme. » Madame Harrison pose un regard sur son mari, ce dernier ne quitte pas l’homme des yeux. « Qu’a-t-il encore fait monsieur Okland ? » Le directeur prend son dossier qu’il ouvre sur différentes pages. « Outre le fait qu’on l’a retrouvé en train de fumer de la drogue dans les toilettes, qu’il s’est de nouveau battu et qu’il a tenté ouvertement de mettre des punaises sur la chaise d’une de nos professeurs… on peut dire que ce n’est pas ce qu’il a fait de pire mais cela fait beaucoup en l’espace d’une journée, et si nous rajoutons cela aux rapports que je possède déjà, je crains que l’avenir de votre fils ne devienne plus sombre que claire monsieur et madame Harrison et ce serait dommage alors que ses résultats sont bien au-dessus de la moyenne. » nCette dernière soupire, elle ne comprend pas, elle ne sait pas pourquoi son fils réagit de cette façon, ils ont toujours tenté de lui inculquer les bonnes manières, qu’il se concentre sur l’image qu’il renvoyait aux autres alors pourquoi ça ? Pourquoi maintenant ? Lui qui était un si gentil garçon quand il était petit. « Monsieur Okland, l’attitude de notre fils est indiscutable et nous feront en sorte qu’il s’excuse de nouveau mais nous l’avons déjà réprimandé plusieurs fois, nous ne savons plus quoi faire… il nous rit au nez à chaque fois que nous évoquons les punitions, il n’a peur de rien. » Elle était à la limite de perdre le contrôle, peur de perdre son fils s’il continuait dans cette lancée infernale. Monsieur Harrison posa un regard tendre sur sa femme et lui prit la main. « J’ai beaucoup réfléchis Karine, et je ne voulais pas t’en parler avant d’être sûr mais lors de nos précédentes convocations, monsieur le directeur nous a déjà évoqué des écoles qui pourraient nous aider concernant son attitude. » Elle ouvrit grands les yeux, comprenant l’allusion. « Tu… tu voudrais envoyer notre fils à l’école militaire ? » « Nous n’avons pas d’autres choix, soit il se reprend, soit je l’envoie là-bas… » Il ne pouvait pas se permettre d’avoir un fils qui a ce genre de comportement, le seul héritier des Harrison devait changer d’attitude sinon tous les efforts de la famille serait réduit à néant…

Pendant ce temps-là, Aaron était assis sur un banc, non loin du bureau de proviseur, la secrétaire le regardait d’un œil attentif tout en travaillant. Elle avait l’habitude de le voir ici et lui était complètement à l’aise, même si ses parents étaient derrière la porte, c’était toujours la même rengaine, le directeur parlait avec eux, on le sermonnait, on le punissait mais ils n’avaient jamais su que le soir même, il faisait le mur pour aller à des fêtes. Il regarda le plafond en réfléchissant ou il pouvait bien aller ce soir. Plusieurs choses le tentait mais peut-être qu’il pourrait aller retrouver cette fille, la fameuse Jenny chez elle pour une séance improvisé de bisous. Ca le tentait bien.
Ses parents finirent par sortir et Aaron se leva, posant ses iris sombres dans ceux de ses parents. « Vous avez fini ? J’ai des devoirs à faire. » Le père du garçon posa une main sur l’épaule de son fils. « Tu n’oublies pas quelque chose avant ? » Le jeune Harrison pose un regard sur le directeur. « Au revoir monsieur, j’ai été ravi d’avoir encore pu discuter avec vous. » Il le prenait de haut sur le coup et il s’en amusa en souriant avant de se retourner pour retourner à la voiture. Après que ses parents aient fini de souhaiter une bonne journée au gérant de l’établissement, ils partirent tous les trois à la maison. C’est en voulant monter dans sa chambre que ses parents le retenir quelques instants. « Aaron attend une minute s’il te plait. » Il prend une petite inspiration et se retourne envers ses géniteurs. « Oui ? » Son père finit par enlever son manteau et lui fait signe de venir au salon. Aaron s’installe sur une chaise, main dans les poches, une attitude qui montre clairement qu’il s’en lave les mains de ce qu’ils vont dire, comme à son habitude. Ils ont plein d’argent, ils peuvent tout réparer s’il fait une bêtise. Le fait qu’il ait pu échapper jusque-là aux heures de colles prouve à quel point ils ont de l’influence. « Avec ta mère nous avons beaucoup parlé dans le bureau du directeur… et nous pensons que les punitions ne t’aident en rien. » Il était temps qu’ils s’en aperçoivent dis donc. « Et vu tous ce que tu as fait dans cet école, monsieur Okland pense qu’il vaudrait mieux pour toi que tu ailles ailleurs, nous pensions à une école militaire. » Là par contre, c’est beaucoup moins drôle. Le sourire arrogant qu’il avait quelques minutes plus tôt s’évanoui. « L’école militaire ? Vous déconnez ? » Apparemment non, à en croire leur visage impassible. Sa mère ne disait rien, laissant son mari prendre la parole. Habituellement Aaron avait le droit à des disputes, des cris, des portes qui claquent et justement il adorait ça, il se sentait le centre de l’attention. A défaut d’avoir des parents présent, ils avaient de l’argent alors pourquoi ne pas en profiter ? « Nous ne voulons pas en arriver là mais si tu ne changes pas d’attitude, le mois prochain sera ton départ pour cet école, peut être que là tu écouteras ce qu’on te dit. » Aaron se leva d’un coup. « Vous pouvez pas m’envoyer là-bas ! C’est pas possible ! Je suis votre fils et vous voulez m’envoyer dans une école de plouc ! Déjà que je me paie votre école public, mais ça c’est pire que tout ! » Le père se leva également, regardant son fils, il était plus grand que lui et ne laissait pas démonter. « J’ai travaillé dur pour avoir tout ce que nous possédons fils, si tu continues dans la voie que tu es en train de te tracer, tu vas tout détruire, pas seulement ton héritage mais notre famille ! Ta mère ne voulait pas que je prenne cette décision mais nous ne pouvons pas continuer ainsi, pas si tu finis par te tuer. » La mère du jeune homme posa sa main sur celle de son fils. « S’il te plait Aaron… écoute ton père, nous te laissons un mois pour te reprendre en main, nous n’avons pas plus envie que toi que tu partes ailleurs mais si nous devons passer par là pour toi, nous le ferons. » Le fils Harrison les regardait d’un air ahuri puis relâcha sa main de celle de sa mère avant de partir s’enfermer dans sa chambre.

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« Ou tu vas Aaron ? » Le jeune homme se tourne pour regarder sa mère, depuis que son père est tombé malade, elle est devenue encore plus protectrice que d’habitude, ce qui a le don d’exaspérer un poil Aaron. Pendant qu’il enfile sa montre à son poignée, il se tourne vers elle, essayant de ne pas montrer son agacement. « Je ne suis plus un enfant maman, j’ai le droit d’aller ou bon me semble sans que tu ne sois derrière mon dos. » Il y avait longtemps qu’il avait abandonné son passé de délinquant, qu’il avait abandonné tout ce qui le définissait à l’époque. Il avait changé, était devenu un garçon plus sage, plus investi dans la société, mais sa mère continuait à vouloir le pouponner comme s’il avait encore 16 ans. En voyant son regard réprobateur, Aaron se mit à sourire. « Je vais m’occuper des chevaux, je ne serais pas bien loin. » Et avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soit, il prit ses affaires et sortit. Comme convenu il s’occupa d’abord des chevaux, de les nettoyer, de les brosser avant d’aller faire un tour avec Tornade, son préféré. C’est grâce à lui si Aaron a arrêté toutes ces bêtises d’avant, en voulant changer il s’est focalisé sur lui, ce qui lui a apporté énormément de chose.

Et ce jour-là, en allant faire un tour avec son fidèle destrier, il ne s’attendait pas à ce que sa vie bascule de nouveau. Sur la route, il croisa une femme arrêté sur le bas-côté et occupé à essayer de changer sa roue en pestant contre cette dernière. Apparemment elle n’avait pas l’habitude de faire ce genre de chose, ce qui le fit sourire. « Besoin d’un coup de main ? » Il descendit de son cheval avant de s’approcher d’elle doucement, un Tornade sur ses talons. La jeune femme se tourna vers lui, un sourire un peu gêné sur le visage en découvrant à quel point un beau jeune homme venait à sa rescousse. « Ma voiture a crevé et mon téléphone ne passe pas… » Il se rapprocha pour regarder de plus près avant de lui prendre le cric et de lui laisser son cheval. « Tornade a l’air de vous apprécier. Il n’est pas du genre sociable avec les inconnus d’habitude. » Avec un sourire comme ça, Aaron ne pouvait que craquer, cette femme ne savait pas qui il était visiblement, ce qui était une bonne chose, il la trouvait jolie et en plus elle avait besoin d’aide. Il ne la laisserait pas dans son malheur. Pendant qu’il démontait la roue pour mettre celle de secours, ils discutèrent de pas mal de chose. « Et voilà ! C’est fini. Au fait, je m’appelle Aaron. » « Et moi Cassie. » Ils ne se quittaient pas des yeux…

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« Je ne crois pas que ce soit une bonne idée Aaron. » Sur son ordinateur, il tourne la tête, intrigué par ce que venait de dire sa mère, de quoi parlait-elle au juste ? « J’ai dû manquer un épisode, tu parles du saumon pour le mariage ? Je devrais peut être commandé du homard… » Il rajoute sur sa liste du homard, il y avait tellement de chose à faire, tellement de choses à penser qu’il ne savait plus où donner de la tête. Cassie et lui allaient se marier dans quelques mois alors que cela ne faisait même pas 1 an qu’il se connaissait mais il s’en fichait, il était amoureux d’elle. Pour une fois, Aaron était sur de ce qu’il voulait, et c’était Cassie qu’il voulait épouser, quoiqu’il en coûte. Toutes les idées de sa mère concernant le banquet étaient la bienvenue. « Non, je ne parlais pas du saumon… je te parle du mariage tout entier Aaron. » Il finit par froncer les sourcils. « Ne recommence pas avec ça, je ne suis plus ton petit garçon, j’aime Cassie et elle m’aime… il n’y a rien à dire sur nos sentiments et je veux le dire à tous ceux qui seront présent à quel point je tiens à elle. » Maman Harrison soupire et regarde à la fenêtre. « Je ferais des efforts pour toi Aaron, Cassie est une gentille fille, je ne le nie pas mais… je crois que tu fais une grosse erreur, ces fiançailles rapides te ressemblent tellement. Tu es comme ton père quand il était jeune, trop impulsif et tu vas finir par te brûler les ailes mon garçon. Mais sache que ton mariage ne me transperce pas de joie comme tu pourrais le croire. » Elle le laissa à ses réflexions tandis qu’il l’observa sans rien dire. Il savait que ses parents avaient toujours été là pour lui, qu’ils avaient tout fait pour le garder dans le droit chemin, lui éviter de faire des bêtises mais là il était grand, il avait 30 ans, il allait bien et était sur de ses sentiments envers la femme de ses pensées. Il l’épouserait, quoique sa mère en dise, quoique les gens en pensent, il n’en avait rien à faire. Il le savait, c’était la femme de sa vie.