Nicolas ~ Je me suis réveillé marié à côté d'un ananas... hyper moche en plus.

nom: Wilson prénom(s): Nicolas date de naissance et âge: 30 Novembre 1995, il a donc 21 ans lieu de naissance et nationalité: Je ne sais pas ou je suis né mais je suis americain origines: Americaine statut social: Célibataire emploi/études: Interne à l'hôpital orientation sexuelle: Hétéro groupe: Heart

  Anectodes: - Nicolas a peur des araignées, il en a une peur bleue, qu'elles soient petites ou grandes, il ne mettra jamais les pieds dans une pièce en sachant qu'une araignée s'y trouve.
- Il sait joué de la guitare depuis qu'il est tout petit, c'est un de ses pères qui lui a appris.
- Il possède une collection de carte postale qu'il garde précieusement, souvenir des voyages de son père Stewart.
- C'est un gros lecteur, il a énormément de livres chez lui, il est très cultivé.
- Même si aux apparences, il est d'une apparence calme, Nicolas a parfois du mal à rester calme quand quelque chose lui tient à cœur. En général il garde la tête froide pour rester maître de la situation.
- Il carbure au café presque tout le temps, cela l'aide à réfléchir.
- Il ne sait rien du tout de son passé avant son adoption par ses pères et n'a jamais cherché à en savoir plus, même si des questions restent sans réponses. Pour lui, il a vécu une enfance heureuse avec ses parents et se fiche bien du reste.
- Nicolas ne sait pas s'arrêter, pour sauver les gens d'une mort certaine, il serait capable de rester éveiller 24 heures sur 24.
- Il fait partie d'une oeuvre caritative en tant que bénévole depuis le lycée quand il a le temps.
- Il possède un chien, offert par ses parents pour fêter son entrée à la fac.

Ma vie n’a pas commencé comme un conte de fée contrairement à certains. Je ne sais pas d’où je viens ou même les circonstances de ma naissance, si mes parents biologiques s’aimaient ou bien si je suis issue d’une passade ou même pire... étant enfant je me suis toujours posé la question mais dans mon malheur j’ai quand même eu la chance d’avoir été adopté par mes papas. Oui, vous avez bien lu ! Je suis le fils de deux hommes qui s’aiment comme des fous, un bel exemple d’amour comme on ne voit pas souvent et je suis fier d’être leur fils, fier que leurs yeux se soient posés sur moi. Ils m’ont élevé et aimé comme personne d’autre ne l’aurait fait. J’aime beaucoup entendre leur version des faits quand nous parlons de mon adoption. « Tu étais si petit… nous avions peur de te casser avec nos grosses mains. » « Disons que lui avait peur, mais nous avons tout de suite su que c’était toi. Lorsque nous t’avons vu, tu as tout de suite arrêté de pleurer et tu nous as regardés. Tu n’avais que quelques semaines mais c’est comme si tu nous avais senti. Et la tu nous as fait craqué. » « Je voulais une fille au début mais tu m’as fait changer d’avis » Ce genre de conversation sur le passé m’avait toujours plu et je souriais chaque fois que j’y repensais. Mes deux pères m’ont inculqué suffisamment de chose pour me rendre heureux et qui plus est, me rendre la vie intéressante. Ils ne m’ont jamais laissé plus de quelques heures devant des jeux vidéo ou même la télé, à part quand il y avait un documentaire intéressant sur ce qui touchait à l’histoire de notre civilisation, j’ai eu une enfance normale sans en avoir trop et comme j’étais toujours calme et détendu, j’ai toujours réussi à prendre la vie comme elle venait.

Par exemple, mon meilleur ami et moi nous nous connaissons depuis l’école primaire, un jour il a voulu tenter de faire la roue devant ses parents à ma fête d’anniversaire et il s’est complètement louper, non seulement il l’a mal faite sur le moment, normal à son âge, mais en plus, il avait tellement louper son coup qu’il s’est taper sur la table qui était non loin de lui. Malgré les câlins, il avait continué de pleurer et étant témoin de la scène je me suis précipité vers lui puis lui prêter trotro, ma peluche de l’époque en souriant. « Tiens, trotro guéri tous les bobos. Fais lui un bisou et tu verras. » Mes parents m’ont toujours dit ça et comme je n’étais qu’un enfant j’y avais toujours cru. Devant cette gentillesse inattendu de ma part alors que l’on se connaissait à peine, nous sommes rapidement devenu ami tous les deux et nous nous sommes jamais quitté pour autant. Toutes les activités que l’on nous proposait à l’école on pouvait être certain que nous les faisions ensemble, si nous ne pouvions pas bosser en binôme, nous étions malheureux mais nous ne faisions jamais de scène et nous nous retrouvions toujours après pour parler ou s’amuser. Lui et moi avons fini par nous tourner vers le sport, ce qui était encore mieux puisque nous avions une passion commune qui nous rendait inséparable.
« Tu crois vraiment qu’il y aura de jolies filles au lycée ? » Allongé sur mon lit je pose mon regard vers lui en l’entendant parler, il regarde ma collection de bouquins que j’ai eus grâce à l’un de mes pères qui est libraire tout en haussant des épaules. « Je ne sais pas… de toute façon tu n’y vas pas que pour ça non ? » Il se met à rire et fit un sourire innocent. « Moi ? Non pas du tout. Tu sais bien que je ne suis pas comme ça, je suis sage et je compte bien le rester. » Ce fut à moi de rire, je le connaissais même que trop bien et je savais parfaitement que lui et les femmes c’était une grande histoire. Il commençait déjà à s’en intéresser alors que nous étions au collège tandis que moi je préférais surtout lire et faire du sport. D’ailleurs je n’oublierais jamais quand j’ai cru mourir d’un fou rire une fois en classe alors que mon meilleur ami tentait désespérément de faire du charme à notre professeur de littérature pour avoir une meilleure note au contrôle. Prof qui l’avait éconduit de façon original devant toute la classe en disant qu’au lieu d’apprendre des techniques de drague il ferait bien de bosser ses devoirs maisons correctement. Lorsqu’elle avait dit ça, elle s’était retourné vers moi pour me donner mon devoir et avait continué son cours de façon normal comme s’il ne l’avait jamais dérangé. Enfin tout ça pour vous dire qu’en l’occurrence on a toujours trouvé le moyen de s’amuser lui et moi, sauf que malheureusement pour lui il a plus de mal que moi en cours. « Tu seras jamais sage arrête. Tu es un incorrigible charmeur, même mes parents te kiffent. J’entends toujours parler de toi comme quoi tu as de beaux yeux et une carrure d’enfer ! » Il me regarde, visiblement intéressé par ce que je viens de lui dire. « C’est vrai ? » Je le regarde doucement tout sourire. « Non ! Ils sont plutôt accès sur eux et mes études, je crois qu’ils flippent de me voir rentrer dans l’âge difficile ou je vais devenir autonome. » Il se mit à rire. « M’en parle pas, ma mère est vraiment folle à lier et veut absolument être parent d’élève pour m’avoir à l’œil… » Je me mis à grimacer. « Aouch… en effet, t’imagines elle serait capable de te poursuivre avec une corde pour te garder avec elle toute la journée. » Je risque en voyant mon pote faire semblant de se mettre un ciseau dans le cœur. « Je préférais mourir ! Elle finira par couper le cordon un jour… du moins j’espère elle m étouffe. » J’allais lui répondre lorsque j’entendis un de mes papa nous appeler en bas. « Vous allez être en retard les garçons ! » C’est avec le sourire que nous partions affronter la terrible jungle du lycée…

Enfin les interclasses, je n’en pouvais plus des cours, oui c’était passionnant voir même intéressant mais là j’avais besoin d’une pause. J’en profitais pour aller déposer mes bouquins comme je n’avais pas cours pour l’instant, laissant mes potes de football s’avançaient pour aller sur le terrain. Nous allons nous entraîner pour un futur match qui allait bientôt avoir lieu et nous devions être au top pour cette rencontre. J’avais bossé dur entre ça et le fait que le club de science me prenait aussi tout mon temps, je n’avais presque plus une minute à moi. C’est quand je fermais mon casier que je remarquais une fille qui faisait tomber un livre, elle ne l’avait même pas remarqué. Je me précipitais pour le récupérer. « Hey ! » Je m’approchais d’elle en souriant. Elle a l’air étonné que je la hèle comme ça alors qu’on ne sait jamais vraiment parler. Je sais qu’elle est la sœur de Mason, un de mes amis du football et qu’il en parle toujours en bien malgré le fait qu’elle est toujours isolé. « Tu as fait tomber ton livre. » Je lui parle alors de ce fameux bouquin, étant donné que je l’avais lu et je lui parlais même de mon personnage préféré qui n’était autre que Marie, un personnage avec une gentillesse à vous en faire frissonner, je n’avais jamais vu ça chez quelqu’un même si la sœur de Mason me la rappelait un peu. Je finis par être obliger de la quitter même si j’aimerais poursuivre la discussion sur ce fameux livre mais ce fut la dernière fois où je lui parlais…

Les années ont passé, grâce au football, à mon club de sciences, mes bonnes notes et ma conduite irréprochable j’ai finis par obtenir une bourse pour aller en fac de médecine. J’ai toujours voulu être médecin, sauver des vies, je trouvais que c’était l’un des plus beaux métiers du monde, si on enlève le fait qu’on ne pouvait pas sauver forcément tout le monde… en tous les cas mes parents étaient fier de moi et m’encourageaient dans cette voie, j’ai donc commencer les cours, travaillant d’arrache pieds pour obtenir des résultats positifs, quitte à m’endormir sur mes feuilles de cours. Heureusement les efforts finissent par payer, j’ai enfin obtenu un poste en tant qu’interne à l’hôpital de la ville, cela n’avait pas été facile mais avec un peu de volonté et de courriers de mes professeurs je peux enfin commencer ma carrière de médecin ! Tout se passe bien depuis que j’ai commencé et je suis même content de voir que tout ce que j’ai pu apprendre en cours est resté ancré dans mon crâne. Je ne suis pas le seul de ma fac et ça me rassure de voir des visages familiers, surtout lorsque je vois ma partenaire de TP, Claire, qui est présente et avec qui je m’entend bien, tous les deux nous aimons beaucoup rire et plaisanter pendant les heures creuses ou nous n’avions pas besoin de nous et nous révisons ensemble ce qui a ses avantages.

Je ne pensais pas qu’un jour je serais moi-même témoin d’un accident, voir les blessés qui en sont victime c’est une chose mais en voir un de ses propres yeux c’est tout autre… cette pauvre fille sur son vélo… rien que de voir la scène je n’ai pas les mots pour la décrire tellement je n’ai pas le temps d’agir. Elle s’est faite renversé par un chauffard qui ne s’est même pas arrêté ! Malheureusement je n’ai pas le temps de voir la plaque, je préfère m’occuper de la blessée qui perd beaucoup de sang. « C’est pas vrai merde ! » Oui je viens de jurer mais je suis tellement en colère contre l’homme qui vient de s’en fuir ! Je mets mon téléphone en haut-parleur pendant que j’appelle les secours, j’aurais les mains libres pour commencer et la maintenir en vie. « Mademoiselle ? Si vous m’entendez dite moi quelque chose ou serrez moi la main ! » Je sens une faible pression au niveau de ma paume et je fais une analyse rapide de son état. Elle doit sûrement avoir des fractures, je ne la déplacerais donc pas mais je déchirais un bout de ma chemise pour lui il faire un garrot au niveau de la cuisse quand j’entends une voix venant de mon téléphone « 911, quelle est la nature de votre problème ? » « J’ai besoin d’une ambulance tout de suite sur la 36e ! La victime vient de se faire percuter par une voiture et perd énormément de sang, je lui ai déjà fait un garrot à la jambe mais le sang est plus afflue au niveau de la rate, je vais tenter de la maintenir mais faites vite s’il vous plait » « L’ambulance est déjà en route monsieur, puis-je avoir votre nom. » « Je m’appelle Nicolas Wilson. » « Très bien monsieur Wilson, vous avez l’air de bien gérer la situation, continuez à comprimer. Ca va aller ? » « Oui ne vous en fait pas. Je maitrise la situation. » La jeune femme m’annonça que je pouvais raccrocher. La victime perdait toujours énormément de sang... Pour le reste de ses blessures je tente de comprimer la plaie qu’elle avait au niveau de la rate avec le reste de ma chemise, c’était la plus importante et je devais absolument la comprimer. « Ne fermez pas les yeux je vous prie ! L’ambulance arrive ! Nous allons vous soigner… » La jeune femme se mit à avoir des tremblements, sa respiration se mit à cesser… en une réaction éclair je commençais le bouche à bouche, massage cardiaque, tentant de la faire revenir parmi nous pendant que les collègues ambulanciers arrivaient. Par chance son cœur reparti et je soufflais, content de voir qu’elle restait une battante. J’aidais mes collègues à la mettre dans l’ambulance et direction l’hôpital, durant le trajet je la stabilisais comme je pouvais et lorsque nous arrivons à l’entrée des urgences, je vis plusieurs collègues qui se demandaient ce que je faisais ici du regard. Je poussais le chariot pour la conduire au bloc. « Percuté par une voiture, une audi noire qui conduisait sûrement en état d’ivresse, j’ai fait un garrot à la cuisse et compressé sa blessure du mieux que j’ai pu, j’ai dû lui faire un massage cardiaque avant l’arrivée de l’ambulance et faites attention à sa tête, elle peut sûrement avoir un trauma crânien. » L’équipe d’urgence la prend rapidement en charge et mon chef me regarde tandis que j’observe la jeune femme partir, j’avais envie d’y aller, j’avais envie de voir si elle allait s’en sortir. « Tu as fait du bon boulot Wilson. Mais maintenant c’est au chirurgien de faire leur travail. » Je posais mon regard sur lui. « Laissez-moi y aller s’il vous plait… je pourrais aller dans la salle d’observation, je… je veux juste m’assurer qu’elle s’en sorte. » « Tu peux y aller mais un conseil, change toi petit. » «  Merci monsieur Andrews ! » Je me mis à courir vite dans les vestiaires pour me changer, mes vêtements étaient fichu, heureusement que j’en avais toujours de rechange. Je posais le sac de la jeune femme dans mon casier, je les lui rendrais plus tard quand elle ira mieux. Quand j’étais dans l’ambulance j’avais fouillé pour en apprendre plus sur elle et j’ai appris avec stupéfaction qu’il s’agissait d’Olivia, la sœur d’un ancien ami de football du lycée. Celle qui aimait lire le fameux livre. Je la croyais parti ! Il fallait absolument que je dise à Mason ce qui était arrivé. Tout en me dirigeant vers la salle d’opération je l’appelais, il avait l’air surpris de savoir sa sœur ici et m’indiqua de m’occuper d’elle le temps qu’il arrive.

L’opération se déroula parfaitement bien, on dû lui enlever sa rate mais pour le reste elle vivrait. Je fis ma déposition à mon amie Briséis, une flic qui passait souvent ici pour certaines blessures étrange ou pour ce genre d’accident. « Elle a eu de la chance d’avoir un ange tel que toi pour veiller sur elle, mais ne t’en fais pas. On retrouvera vite ce chauffard avec les caméras de la ville. » « Merci. Tu me diras qui c’est quand tu l’auras trouvé ? » « Nicolas… c’est moi ou j’ai l’impression que tu t’empresseras de t’attirer des ennuis ? »  Je me mis à rire. « Tu rigoles ! Je suis toujours sage, non je lui dirais d’aller faire ses excuses, quitte à me montrer empressé. A cause de ce gars elle va devoir faire de la rééducation pendant des mois. »
Plus tard je rendais visite à Olivia, sans lui montrer que je savais qui elle était, je la sentais encore fatiguée et elle était un tantinet réservée en ma présence mais le fait de lui avoir rendu ses affaires lui avait fait plaisir. Je lui avais rajouté mon numéro de téléphone à l’intérieur pour qu’elle m’appelle en cas de problème, jour et nuit j’avais précisé.
« Mais qu’est-ce ce que tu lui trouves à cette fille ? » Voilà que Claire, ma collègue, faisait une crise de jalousie. « Mais rien… je me sens juste responsable d’elle, je lui ai sauvé la vie, c’est la moindre des choses que de m’assurer qu’elle est en pleine forme. C’est une ancienne connaissance et je veux m’assurer qu’elle puisse se rétablir au mieux. »