Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.

nom: Whright, qui est le nom d'un des fondateurs de la ville de White Oak. Il s'agit d'une des familles les plus anciennes d'ici, dont elle est l'héritière. prénom(s): Mackenzie, mais elle se fait appeler Mack par ses proches. En réalité, seuls ses parents l'appellent par son prénom entier. date de naissance et âge: Elle est née le 22 Avril, elle a dix huit ans lieu de naissance et nationalité: Elle est née ici, à White Oak. origines: 100% texane statut social: Célibataire emploi/études: Elle vient de finir le lycée et elle a quelques mois devant elle avant d'entamer ses études supérieures. orientation sexuelle: Hétérosexuelle groupe: heart

  Anectodes: Ses parents sont fortunés et elle a grandi dans un milieu privilégié. ** Elle adore les vieux livres et les vinyles ** Sa mère a toujours été très superficielle, et essaie de faire vivre à sa fille les choses qu'elle n'a pas pu vivre dans sa jeunesse ** Son père est toujours absent, ou presque: mais il est l'un des hommes les plus gentils au monde, selon elle. Il ne la couvre pas vraiment de cadeaux, mais il trouve toujours un petit moment pour elle quand il est à la maison et ce depuis toujours ** Elle a une soeur aînée, âgée de deux ans de plus qu'elle: mais celle-ci est handicapée. Elle ne peut ni marcher, ni parler. Ou presque pas. Mack s'occupe beaucoup d'elle et elle essaie de la préserver le plus possible du monde extérieur **Mack a un petit ami avec qui elle est depuis maintenant un an environ: il est à la tête de l'équipe de football et elle des cheerleaders. Elle vit un cliché pur et simple, elle en a conscience mais c'est ce que sa mère veut. Et encore une fois, tout ce que sa mère veut, elle l'a. ** Elle n'a jamais été intime avec un garçon, pas même avec son petit ami. Elle veut attendre le mariage. Du moins ça c'est l'excuse qu'elle raconte: en fait, elle n'est tout simplement pas prête à le faire et essaie de se donner un peu de temps ** Très peu de gens sont au courant pour sa soeur, et le fait que celle-ci soit handicapée. En fait, c'est leur mère qui la cache plus possible, comme si ça pouvait entacher la réputation de sa famille ** Elle parle couramment français parce qu'elle passe toutes ses vacances là bas, dans la résidence secondaire de sa famille.

"Il n'en est pas question!" "Ce n'est pas à toi de décider, Mackenzie..." Mack a du mal à en croire ses oreilles alors qu'elle se tient debout devant ses parents. Eux sont attablés et seule la mère ne s'est pas arrêtée de manger. Elle ne cherche même pas à regarder sa fille qui fulmine devant elle. "Bien sûr que si! Ellie est ma soeur! Bien sûr que j'ai mon mot à dire!" Et si son père essai brièvement de la rassurer, sa mère prend le dessus. Comme d'habitude. "Tu es encore une enfant, Mackenzie. Tu ne peux pas savoir ce qui est bon ou non pour Ellie." Mackenzie tape du poing sur la table, les yeux brûlants de larmes. "C'est MOI qui m'occupe de ma soeur depuis des années parce que tu n'as pas envie de le faire, alors ne me dis pas ça!" Les yeux de sa mère s'écarquillent et cette fois, son père s'interpose pour de bon. "Mackenzie Ivana Whright!" Ça a le don de faire retomber la pression d'un coup, et elle détourne son regard de sa mère pour le regarder lui. "Ne parle pas à ta mère sur ce ton. Ellie ne se comporte pas bien avec les aides soignantes, elle est violente. Si nous la mettons dans cet établissement, c'est pour qu'elle s'y épanouisse et soit heureuse." Mack lève les yeux au ciel. C'est donc là la seule excuse qu'il a trouvée pour justifier qu'ils comptent envoyer sa propre soeur en maison de repos?! "Elle ne se comporte pas bien parce qu'elle veut que ce soit nous qui nous occupions d'elle! Moi elle ne m'as jamais rien fait, sauf lors de ses crises qui sont de plus en plus rares! En fait le problème ce n'est pas elle ou son handicap: c'est juste votre énorme égo." Sans attendre de réponse, Mackenzie qui la table, la pièce, puis la maison. Ellie n'a jamais été violente avec elle. Bien sûr parfois elle a des épisodes où elle panique et à tendance à agripper et tirer très fort les cheveux de Mack. Mais celle-ci sait que c'est dû à la maladie et non pas à de la colère ou de la haine. Folle de rage, Mackenzie prend sa voiture et conduit jusqu'à la maison de Catherine, sa meilleure amie. Celle-ci lui ouvre d'ailleurs la porte, bien qu'il soit presque 21h00. "Mack? Mais qu'est-ce que tu fais ici? Tu as pleuré?" Mackenzie remet correctement son sac sur son épaule,
sa main libre séchant rageusement ses larmes. "Est-ce que je peux rester chez toi cette nuit?" C'est sans hésiter que Catherine répond oui et elle lui ouvre grand la porte. Ici, ça a toujours été comme sa deuxième maison: un endroit où elle se réfugie quand les choses deviennent trop dures dans son propre foyer. "Tu veux m'en parler?", demande Catherine en lui apportant un verre de soda, quelques minutes plus tard. "Mes parents sont des cons." Catherine éclate de rire tout en s'asseyant à ses côtés. "Tous les enfants disent un jour ça de leurs parents. Enfin pas moi, parce qu'ils sont à l'étage du dessus et risquent de me tuer si ils m'entendent." Cette plaisanterie a le mérite de tirer un sourire de Mackenzie. Elle lui raconte ce qu'il s'est passé et plus son explication avance, plus le sourire de Catherine s'efface. "...T'as raison, tes parents sont vraiment horribles. Tu crois qu'ils vont réellement le faire?" Mackenzie hausse les épaules. "J'en sais rien. Ellie a toujours été une source de problèmes pour eux. Enfin, surtout pour ma mère. Mon père lui, il est trop gentil et trop amoureux pour avoir une once de discernement." Catherine acquiesce, poussant un soupire.
"Reste ici tant que tu veux. Je suis vraiment désolée pour Ellie et j'espère que ça pourra se régler." Mackenzie sourit. "Merci. J'ai hâte d'être majeure. Là c'est moi qui la prendra sous mon toit. Elle n'ira pas en maison. Jamais."