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 you're my person

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Elijah Gilmore
Elijah Gilmore
› strong as fuck ›
▲ letters : 10
▲ en ville depuis le : 18/08/2018

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MessageSujet: you're my person  you're my person EmptySam 18 Aoû - 16:36
elijah rory gilmore
 

 
nom: gilmore, nom manifestement trop reconnu en ville, pour son plus grand déplaisir prénom(s): elijah. c'est son paternel qui l'a choisi, en mémoire de son petit frère mort d'une maladie quand il était encore enfant et rory, sans aucune réelle raison. parait que ça sonnait bien à l'oreille date de naissance et âge: il est né ici, à white oak, il y a dix sept ans. il soufflera de nouveau ses bougies le vingt et un décembre lieu de naissance et nationalité: américain avec des origines hispaniques origines: sa mère est hispanique, ainsi que ses grands-parents, mais il ne les a jamais vus statut social: célibataire. c'est compliqué, comme le reste de sa vie en ce moment. emploi/études: il est étudiant au lycée, c'est sa dernière année. en tant que bon sportif, il espère remporter une bourse pour pouvoir se tirer de white oak pour toujours et surtout, pour aller étudier à l'université, le plus loin possible. orientation sexuelle: hommes, femmes, quelle différence? groupe: heart

  Anectodes: 001. Malgré son air pincé et sérieux, il a le rire facile. Il suffit de le connaitre un minimum. 002. Il n'a jamais été très doué pour s'ouvrir aux autres. C'est dû à son environnement familial, pour le plus loin qu'il se souvienne. 003. Il porte sur lui de nombreuses traces et cicatrices, qu'il cache le plus possible. Il n'en a pas honte parce qu'elles font partie de lui, mais elles le dégoûtent et surtout, il ne veut pas que les gens commencent à se poser des questions et à l'emmerder alors que ça ne concerne que lui. 004. Il n'est pas fan de chocolat, ou même de sucré en général. Lui ce qui le branche plus, c'est tout ce qui est épicé. Jour et nuit, il pourrait en manger. 005. Il ne parle jamais de ses parents. Ou sinon, le moins possible. 006. Il fait beaucoup de sport pour extérioriser ses sentiments négatif et la rage qu'il ressent constamment. 006. Il n'est pas rare qu'il fasse des terreurs nocturnes et autres cauchemars. Même loin de ses parents, ceux-ci continuent à le hanter jusque dans son sommeil: le seul moment où il se permet d'être vulnérable. 007. Il est sorti avec des filles, et même avec des mecs. Pour lui, le genre importe peu bien qu'il ai fréquenté plus d'hommes que de femmes. Il aime la personne, pas l'attribut, finalement. 008. Petit, il jouait au piano et ça lui manque de ne plus pouvoir poser ses mains sur des touches. 009. Elijah est très intelligent, plus que ce qu'on pourrait croire. Il a même un QI supérieur à la moyenne, mais on ne peut pas dire qu'il soit très assidu en cours. Il a manqué parfois des jours et des jours entiers pour veiller sur son père ou sa mère quand ils étaient en période de crise. 010. Maintenant qu'il ne vit plus chez ses parents, il se sent libéré d'un poids immense, mais malheureusement les bleus qu'il a à l'âme sont toujours là.

  cobain.


Dernière édition par Elijah Gilmore le Sam 18 Aoû - 17:00, édité 1 fois
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Elijah Gilmore
Elijah Gilmore
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MessageSujet: Re: you're my person  you're my person EmptySam 18 Aoû - 16:36
petite histoire de ma vie
 

 
C'est un cri qui te réveille. Un cri qui perce le silence assourdissant de la nuit. Immédiatement alerte malgré ton niveau de fatigue avancé, tous tes sens s'éveillent en même temps et te poussent à te lever. Comme si ton corps agissait avant ton cerveau, encore dans les limbes du sommeil. Et ta mère crie à nouveau, alors que tu te précipite hors de ta chambre, que tu traverses le couloir à toute vitesse pour finalement te retrouver dans le salon, où ton père est en train d'étrangler la femme qui t'a mis au monde. Là, ton sang ne fait qu'un tour et l'adrénaline prend le pas sur ta peur: comme toujours. Tu cours alors à nouveau et sautes sur le dos de ton paternel, espérant que l'effet de surprise le fasse lâcher prise. En même temps, tu serres son cou de ses avant bras, assez pour qu'il se concentre uniquement sur toi et non pas sur ta mère, qui a cessé de crier et dont le visage est devenu rouge carmin. Et ça marche. Il la lâche et recule, essayant de te renverser au sol, essayant de se débattre. Là seulement tu retire ta prise et il tombe assis par terre, toussant et te maudissant. D'ici, tu sens encore l'alcool, comme si c'était toi qui empesait. Mais non. Il est encore bourré, ça se voit. Comme tous les jours. Mais voilà quelques temps qu'il n'avait pas été aussi violent. Il essaie de se relever et tu lui lances ton poing dans la figure, une fois, deux fois, trois fois. Il s'évanouit et tu continues de le frapper, parce qu'il t'as déjà trop fait peur. Parce qu'il a déjà trop menacé la vie de ta mère, et la tienne. Là, elle hurle encore, mais sur toi cette fois. Ses mains saisissent tes poignets et ses ongles se plantent dans ta peau, alors tu arrêtes et la regarde. Tes mains sont en sang, et ce n'est pas le tien. A tes pieds, ton père gît et semble respirer malgré son nez cassé, son oeil sanguinolent et sa lèvre déchirée. "Tu es fou! Tu aurais pu le tuer!", s'écrie ta mère d'un air paniqué et tu la fusille du regard. T'es habitué à ce qu'elle prenne la défense de son fumier de mari. Mais là, c'est la fois de trop. "C'est toi qui a failli être tuée, j'te signale! Bordel maman, t'as pas encore compris qu'il est irrécupérable? Il est tous les jours bourré, il a plus de boulot et il nous traite comme de la merde depuis des années! Un jour, il va vraiment réussir à tuer l'un d'entre nous!" Elle secoue la tête, ses mains plaquée contre ses oreilles et les larmes coulant rapidement le long des joues. Ses yeux sont gonflés et tu vois déjà un bleu se former à côté de sa paupière. "Il faut appeler les secours. Il faut...", marmonne-t-elle en pleurant tout en cherchant son téléphone des yeux. Mais voilà longtemps que l'appartement est dans un bordel permanent, entre les mégots de cigarettes, les boîtes de bouffe vides et les cadavres de bouteilles d'alcool. "Il faut surtout qu'on se tire, maman.", réponds-tu en l'attrapant doucement par les épaules, pour pouvoir la regarder dans les yeux. Ses yeux injectés de sang. Elle a replongé, encore. Après sa énième promesse de se sevrer, elle a repris la drogue. Mais finalement ça ne te surprends pas, et tu ne vas plus faire d'efforts pour essayer de lui faire entendre raison; pas maintenant en tout cas. Elle te fixe un instant, puis regarde ton père. Et là, elle te brise une nouvelle fois le coeur en reculant pour le rejoindre. Elle retrouve son téléphone sur la table basse non loin d'eux et compose le numéro des secours. Encore une fois, elle l'a choisi lui. Et pas toi. Tes mâchoires se crispent, tes poings déjà douloureux se serrent. "...D'accord, comme tu veux. Moi j'me tire." Tu ne retourne dans ta chambre que quelques instants, juste pour prendre le minimum vital et là, tu t'en vas. Tu ne peux tout de même pas t'empêcher de jeter un dernier regard derrière toi avant de passer la porte et là, ce que tu vois te blesse encore plus, un coup fatal. Ta mère embrasse ton père en pleurant, comme si elle était sur le point de perdre l'être le plus cher qu'elle ait. Apparemment, elle ne se rend pas compte que c'est le cas. Que l'être le plus cher qui mériterait d'avoir son attention est là, en train de s'en aller et de claquer la porte derrière lui.

*** ***

"Salut Elijah, je suis Briséis. C'est moi qui vais m'occuper de toi pendant les prochains jours...Bon, j'vais être franche gamin: ton père veut porter plainte contre toi. Pour coups et blessures." Tu lèves les yeux et dévisage la flic qui se tient devant toi. Elle s'est assise en face il y a seulement quelques secondes et elle semble être en train de lire le dossier qu'elle a apporté avec elle dans la salle d'interrogatoire. "Tu n'es pas encore majeur, alors tu ne risques pas de peine de prison, mais la maison de correction te pend au nez, j'en ai peur." Encore une fois, tu ne réponds rien et te contente de la regarder. Après quelques secondes, elle soupire. "Écoute, je sais que t'es un bon gamin. T'as jamais fait de vagues ni dans les rues ou au lycée et c'est la première fois que tes parents font une telle démarche." Elle se penche, les bras croisés sur la table en métal. "Et j'ai envie de t'aider, Elijah. Vraiment. Ton père est connu ici, et personnellement, je ne crois pas un mot de ce qu'il a dit. Si tu l'as agressé, c'est parce que tu avais une bonne raison, n'est-ce pas?" Tu prends une profonde inspiration. Malgré toi, tu te sent rassuré de voir que quelqu'un te crois. Mais tu ne peux pas te reposer sur ça. Tu vas aller dans un endroit similaire à la prison, sauf qu'il n'y aura que des personnes mineures et que ça ne s'appelle pas pareil pour retirer un côté mélodramatique. Tu ne préfère pas te faire d'illusions. "Qu'est-ce que ça peut faire?" Elle hausse les sourcils et me réponds fermement: "Ça peut faire, que j'ai vu ta mère, pas plus tard qu'hier et qu'elle avait l'air de s'être fait piétiner par un cheval. Elle m'a soutenu qu'elle était tombée dans les escaliers mais je ne suis pas conne à ce point. Ton père est un salaud et ce n'est pas la première fois qu'il lève la main sur ta mère." Tu es surpris du ton qu'elle prend, et qu'elle semble détester à ce point ton père. Surtout au point de l'insulter devant toi. Ce serait presque comique si la situation n'était pas aussi désespérée. "Alors laisse moi deviner: tu vois ta mère se faire dérouiller et tu viens la défendre, comme tout fils le ferait. Tu pète le nez et la mâchoire de ton paternel et tu choisis de te casser. Pas parce que tu as peur des conséquences, mais parce que t'en peux plus de cette situation." Surpris, tu ouvres la bouche, mais tu n'arrive pas à articuler un mot. Elle était dans la pièce quand tout est arrivé, ou quoi? Satisfaite en voyant ton expression, elle sourit. "J'ai mis dans le mille, pas vrai? Bon, ta mère ne voudra jamais témoigner contre ton père...Mais toi, tu peux. Tu peux contrer sa plainte et demander réparation, parce que je serais prête à mettre mon corps entier au feu que ce n'est pas la première fois qu'il est violent avec ta mère et toi." Effectivement. Tu ne comptes plus les raclées que tu t'es pris étant enfant, avant d'être assez grand pour avoir la force de lui rendre ses coups. Et ta mère elle, c'est bien pire. Elle a été la première a vivre tout ça, parce qu'elle voulait éviter qu'il ne se concentre sur toi, quand t'étais trop petit et qu'il risquait tout simplement de te tuer. Tes lèvres se pincent. "J'veux pas témoigner." Elle n'a pas l'air surprise de ta réponse, étrangement. "Je sais. Évidemment que tu veux pas témoigner. Mais tu es loin d'être idiot, Elijah. C'est ta seule option: et ça pourrait même sauver la vie de ta mère. Peut-être qu'elle ne s'en rendra pas compte au début, mais tu sais ce qu'il est capable de faire. Ce n'est pas toi qui doit être derrière les barreaux, surtout pas pour avoir voulu sauver la vie de ceux que tu aimes." Elle a raison, et tu le sais. Mais pour témoigner contre ton père, tu vas avoir besoin de preuve. Donc de montrer tes cicatrices, ces parties de toi que tu détestes au plus haut point. Puis tu vas devoir parler de tout ce que tu as vécu. Des coups, des poignets brisés. Des bleus, des brûlures de cigarette, des coupures faites par des bouts de bouteilles explosées. "Elijah", dis-elle doucement en se penchant à nouveau vers moi. "Je peux t'aider. Dans un premier temps, je peux t'éviter de rester ici en attendant ton jugement ou même d'aller en maison de correction. Je peux te trouver une famille d'accueil, mais pour ça il faut que tu sois décidé à te battre. Pour toi, pour ta vie. Tu ne crois pas que des années n'ont pas déjà été assez gâchées à cause de ton père?" Et là, c'est comme si tu avais reçu un coup en travers du crâne. "...Qu'est-ce que je dois faire?" Briséis sourit et attrape une de tes mains, qu'elle serre entre ses doigts.

*** ***

Tu te réveilles en sursaut. De loin, tu entends un hurlement et tes yeux s'écarquillent. La porte de ta chambre s'ouvre à la volée et une personne entre, puis une autre. Tremblant, le front trempé et ton t-shirt collant à ta peau, tu sens des mains se poser sur tes joues. "Elijah? Elijah, tout va bien." Soulagé en entendant la voix de Carrigton, tu fermes les yeux et t'autorise à te détendre alors qu'elle t'entoure prudemment de ses bras. "Je suis désolé. Je suis désolé", murmures-tu en sentant tes yeux brûler, les larmes menaçant de couler. Elle te berce, te tenant plus fermement contre elle. "Ne sois pas désolé, tu n'as a t'excuser de rien. Tout va bien, tu es en sécurité." Effectivement, il l'est. Et il le sait, mais son subconscient est encore décidé à lui jouer des tours en lui faisant revivre ses pires souvenirs, la nuit. Puis madame Carrington se recule un peu et vient sécher tes larmes en t'offrant un sourire confiant. Ce n'est pas la première fois que tu réveilles toute la maison en hurlant comme ça. Et à chaque fois, elle te console et tu répète que tu es en sécurité. Que tout va bien aller. Puis après quelques minutes, elle et sa femme quittent la chambre, accompagnés de quelques uns de leurs enfants qui se sont levés pour veiller que tout se passe bien. Certains ne se lèvent même plus, trop habitués à tes crises nocturnes. Du coin de l'oeil, tu vois Jude te regarder, tenant par les épaules la petite dernière de la fratrie qui se tient devant lui. Elle ne parait pas paniquée outre mesure de te voir faire une crise. Au contraire, elle avance, les mains dans le dos. "Tiens", dis-t-elle simplement avant de sortir de derrière elle, une peluche rose délavée en forme de lapin dont il manque une oreille. "C'est Mr. Fluffy. Il me protégeait avant et comme ça, je faisais pas de cauchemars. J'te le prête, pour plus que les monstres viennent t'embêter la nuit dans tes rêves." Surpris, tu attrapes le lapin, que tu viens ensuite serrer contre ton torse en souriant avant de te pencher pour embrasser la petite sur le front. "Merci beaucoup, je suis sûr qu'il va beaucoup m'aider." Tu vois ses joues rosir malgré la pénombre régnant dans la pièce et elle se dépêche de quitter ta chambre pour retourner dans la sienne. Tu remarques ensuite que Jude se trouve encore là et vos regards se fixent l'un dans l'autre pendant de longues secondes avant qu'il ne se détourne lui aussi après t'avoir souhaité bonne nuit. Là seulement, tu t'autorise à respirer et tu te tournes de l'autre côté en serrant Mr Fluffy contre toi. Tu ne sais pas si cette peluche va effectivement t'aider: mais au point où t'en est, t'accepte toutes les options se présentant à toi.

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