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 fight like a girl

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Briséis McAlister
Briséis McAlister
› she's beauty, she's grace, she'll punch you in the face. ›
▲ letters : 1115
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MessageSujet: fight like a girl  fight like a girl EmptyVen 12 Mai - 18:56
pbriséis mcalister
 

 
nom: écrire ici prénom(s): écrire ici date de naissance et âge: vingt huit ans lieu de naissance et nationalité: elle est née ici, elle est américaine origines: elle est américaine et possède des origines hispaniques par les parents de sa mère qui se sont installés en ville après avoir quitté leur Mexique natal. statut social: fiancée à son boulot, amoureuse du mauvais mec emploi/études: elle est flic, comme l'était son père orientation sexuelle: hétéro, la question ne s'est jamais posée groupe: head. elle a trop les pieds sur terre pour croire qu'un simple arbre puisse réaliser des voeux. mais qui sait, elle pourrait peut-être changer d'avis...

  Anectodes: 01. Elle a toujours voulu être flic, depuis l'enfance. 02. Elle a quatre frères ainsi qu'un nombre étonnant de cousins, et a grandi en suivant son père partout: pas étonnant alors qu'elle soit légèrement -d'accord, beaucoup- garçon manqué de temps en temps. 03. Elle sort courir tous les matins, sans exception: qu'il pleuve, vente ou neige. 04. Elle parle l'espagnol en plus de l'anglais. 05. Elle jure. Souvent. C'est la faute de ses frères, qu'elle entend jurer depuis son plus jeune âge. 06. Elle est accro au chocolat. 07. Son père est mort il y a bientôt six ans, dans l'exercice de ses fonctions. Une scène de ménage qui a mal tourné, il a pris une balle dans le coeur et n'est jamais sorti de la salle d'opération. Pas vivant, néanmoins. 08. Elle adore les vinyles. Elle en possède une collection impressionnante grâce à son père qui en était lui même un passionné. 09. Il y a quelques jours, sa mère est revenue de croisière et a annoncé à toute sa famille qu'elle s'était mariée. Avec un homme rencontré sur le bateau, et que ça avait été le coup de foudre. Autant dire que tout le monde dans la famille n'a pas forcément bien pris la nouvelle... 10. Elle est très proche de sa famille, de ses frères surtout. Le fait d'en gagner d'autre avec le mariage de sa mère la rend assez heureuse...Quoi que. Ça aurait pu tellement mieux se passer si un des enfants de son nouveau "beau-père" n'était pas aussi canon...

  cobain.
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Briséis McAlister
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MessageSujet: Re: fight like a girl  fight like a girl EmptySam 13 Mai - 0:22
petite histoire de ma vie
 

 
- Seize ans -

"GRAHAM, je vais te TUER!", m'écriais-je en poursuivant mon frère dans toute la maison. Il rit bêtement, tout en brandissant fièrement un de mes soutient gorge. Et cet abruti est censé être mon aîné de deux ans! "REVIENS ICI!", criais-je avant de lui couper la route en passant par la cuisine, finissant par le tacler violemment dans le salon. Nous roulons tous les deux aux pieds du canapé, sur le sol. Je me mets sur lui alors qu'il est allongé sur le ventre et lui coince les bras dans le dos pour qu'il ne puisse plus bouger. J'attrape ensuite le bien qu'il m'as volé sournoisement avant de lui enrouler autour du cou. "Alors, tu fais moins le malin maintenant, hein?!" Il éclate de rire tout en se débattant, pas perturbé une seconde que je l'étrangle légèrement avec mon propre sous-vêtement. "Les enfants, un peu de calme...", dit tranquillement la voix de mon père. Celui-ci est tout prêt, assis sur le canapé, en train de litre posément le journal. "C'est de sa faute", dis-je en me redressant, lâchant Graham mais restant tout de même assise, posant tout mon poids sur son dos, ce qui le fait grimacer. "Qu'il me prenne mes affaires c'est une chose, mais là il me vole carrément mes sous-vêtements pour les montrer à ses potes!" Graham rit et je lui assène une bonne tape derrière la tête. Notre père lève les yeux de son journal et nous lance un regard qui en dit long. Je me lève alors, tout en soupirant. Graham en fait de même et notre père soupire: un seul de ses regard suffit à nous calmer. "Graham, laisse ta soeur tranquille. Si tu as tant envie que ça d'avoir des soutien gorge, on ira t'en acheter." Immédiatement je pose ma main sur ma bouche, espérant étouffer mon rire. Graham râle et passe son bras autour de ma tête, la serrant quelque secondes pour se venger. Puis, vexé, il quitte la pièce. Amusée, je ramasse mon sous-vêtement et mon père sourit légèrement. "Merci p'pa.", dis-je tout de même avant de tourner les talons. Il ne répond pas, mais je sais très bien ce qu'il pense.

- Vingt et un ans -

Les rires. Les répliques graveleuses et bien senties. Les regards pervers et belliqueux. Je m'attendais à trouver tout ça à l'école de police: mon père m'y avais préparée, tout simplement parce qu'il a vu des femmes passer par là. Et beaucoup ont abandonné, ne survivant pas à la pression et surtout, aux hommes. Ceux-là sont lourds, chiants et carrément dégoûtants parfois. Puis sans compter le fait qu'ils testent: pensant que les femmes sont faibles et fragiles, certainement faites pour rester à la maison à élever les gosses. Putain de mentalité arriérée, oui. C'est pour cela que je me suis blindée, sachant la tempête qui allait s'abattre sur moi. Et j'avoue que je ne suis pas déçue. Voilà seulement un mois que je suis à l'école de police et déjà, j'ai envie de tous les frapper, les uns après les autres. Pourtant nous avons à peu près le même âge, nous sommes au même niveau: mais non. Ils se croient encore supérieurs à nous, pauvre femmes en détresse. Je ne supporte pas, c'est horrible! "Ça va aller, là dedans?", demandais-je tout en frappant doucement à la porte des toilettes. Voilà une demie heure que Mags y est enfermée. Nous sommes amies depuis notre arrivée ici: elle est fille unique et elle est pleine de vie, pleine de bonnes intentions. Voilà pourquoi elle est celle qui s'en prend le plus dans la tête, finalement. Je l'entends renifler et me dire d'une voix tremblotante que oui, tout va bien. Conneries. Je soupire et pose mon dos contre la porte. "Qui c'est, cette fois?" Et sa réponse ne me plait pas, bien qu'elle ne me surprenne pas non plus. Parce que dans tout endroit, il y a un profond connard, débile comme pas possible: Chez nous, il s'agit de Montez. Un abruti fini, que je déteste. Il passe son temps à faire son intelligent, pensant certainement qu'il est drôle. C'est le genre de mec à être sorti avec toutes les cheerleaders du bahut et à s'être foutu de toutes les filles un peu grosses, de tous les mecs gringalets à lunettes. Ce genre de type me fait vomir. "N'écoute pas ce con. Il se croit encore dans la cours du lycée." Mags rit un peu. "Allez, sors de là. Prends le temps de te calmer, passe un peu d'eau sur ton visage. Ce soir on sort boire un verre. Je t'attends dehors." Elle me répond par l'affirmative, un peu prise au dépourvu et je sors des toilettes. Là, à quelques mètres, qui vois-je débarquer dans le couloirs? Bingo. Montez. Il y a donc une justice dans ce monde pourri! Mis à part nous, il n'y a personne: merci mon dieu. J'attends qu'il arrive suffisamment près et il sourit, ouvrant la bouche. Sûrement pour débiter une de ses éternelles conneries. Mais je le surprend en l'attrapant par le bras et en le plaquant contre le mur. La joue appuyée contre celui-ci et le dos courbé en avant, il laisse échapper un cri quand son bras est tordu par ma main dans son dos, l'empêchant de bouger et que mes jambes immobilisent les siennes. "Écoutes moi bien, abruti: le lycée, c'est terminé. Ici, t'es personne. Ici, t'es comme nous, tu piges? Alors tu vas arrêter tes remarques sexistes et tes blagues de merdes sur les femmes, d'accord? Parce que moi, j'suis pas une de tes potes et encore moins une de tes victimes." Je me penche, tordant encore un peu plus son bras. "Si jamais j'apprends que t'es encore allé emmerder Mags ou n'importe quelle autre fille de cette académie, j'te pète les dents et je te les fait avaler une par une. On s'est bien compris?" Il me lance un regard noir par dessus son épaule et finit par hocher la tête, à contre coeur. "Super, il faut croire que tu n'es pas si débile que ça!", répondis-je en le lâchant. A ce moment là, d'autres personnes débarquent dans le couloir, l'empêchant de me dire quoi que ce soit. Il se voit alors contraint de partir avec ses amis qui l'appellent de loin, mais je sais que c'est loin d'être terminé. Il a horreur de se sentir humilié. Surtout par une femme. "...Montez était là?" Je me retourne et voit Mags. "Ouais. Mais t'inquiète pas, j'ai eu une petite discussion amicale avec lui." Elle me regarde, perdue. Je souris et hausse les épaules. "Bon, on va le boire, ce verre?!"

- Vingt trois ans -

Autour de moi, tout le monde pleure. Personnellement, j'ai l'impression d'être perchée au dessus du vide. Perdue, et seule. Mes yeux sont rouges et gonflés, mais j'ai l'impression que je n'ai plus de larmes à verser. J'ai eu presque une semaine pour m'épancher, après tout. Dans un coin du salon, ma mère est inconsolable. Mes grands parents lui parlent en espagnol: ça a toujours eu le don de la calmer, quand elle traversait des étapes stressantes. Sauf qu'aujourd'hui, c'est pire. Tellement pire. Ma robe noire est simple, mais j'ai l'impression qu'elle pèse une tonne. A moins que ce ne soit mon coeur qui soit aussi lourd. Il y a du monde dans notre grande maison. Notre famille, surtout. Mais aussi celle du coeur: les amis policiers de la brigade de mon père. Et son coéquipier, qui était à ses côtés quand il est tombé. Touché par une balle qui ne lui était normalement pas destinée. Le tireur a été appréhendé, et jugé. Mais ça ne changera jamais le fait que mon père est mort, et aujourd'hui enterré. Une main se pose sur mon épaule et je tourne la tête. Alex. Notre aîné à tous, qui a huit ans de plus que moi. Il ne vit plus ici depuis quelques années, mais il a fait la route dès qu'on l'a appelé pour lui dire que notre père s'était fait tirer dessus. Depuis, il n'est pas reparti. Et vu sa tête, il n'a pas l'air d'avoir dormi non plus: comme nous tous. Lui que j'ai toujours vu si fort, si droit, a les yeux rouges. Comme moi. Je pose machinalement ma main sur la sienne avant d'enrouler mes bras autour de sa taille, posant ma joue contre son torse. Soupirant, il me serre fort contre lui alors que je laisse échapper un sanglot. Bientôt, une paire de bras vient nous encercler. Puis une autre, et une dernière enfin. Mes quatre frères, et moi. Debout là, au beau milieu du salon, au beau milieu de tout ce monde. A quelques pas de notre mère et de nos grands parents. Nous avons pourtant l'impression d'être seuls. Dans notre bulle. Seulement tous les cinq...Unis face à la mort.

- Vingt huit ans -

"Tu as fais quoi?!" Nous nous exclamons tous les quatre, en chœur. Ensuite nous nous regardons, mes frères et moi. Aujourd'hui, c'est la veille de Noël et c'est à cette occasion que nous sommes tous ici, chez notre mère, réunis. Pourtant, je suis la seule -avec Graham et Toby- a être restée en ville. Alex, et Roman, mes deux autres frères eux, sont partis vivre plus loin pour leurs boulots ou leurs petites amies. Notre mère sourit et mon regard passe machinalement vers sa main. Vers son doigt. Qui a maintenant une bague, où il y a encore six ans, trônait l'alliance que mon père lui avait passée le jour de leur mariage. Alex reste interdit. Roman lâche sa fourchette et passe une main dans ses cheveux. Toby me regarde. Il est le plus jeune d'entre nous, venant deux ans après moi. Et comme toujours, il cherche mon soutient, mon approbation: c'est son habitude depuis toujours de sa calquer à moi dans des moments comme ça. Graham lui, se lève et semble prêt à exploser. J'attrape son poignet et il baisse les yeux vers moi, les mâchoires crispées et les poings serrés. "Assieds toi. S'il te plait." En voyant mon regard, il soupire et se remet à table avant de mettre sa tête entre ses mains. Rassurée, je me tourne à nouveau vers ma mère. Elle a l'air perdue, mais résignée. Et heureuse aussi, à sa manière. "...Comment est-ce qu'il s'appelle?" Ma mère sursaute et me regarde, l'air étonnée que je sois aussi calme. "Mike", me répond-elle d'une voix pleine d'émotions. Pleine d'amour, comme quand elle parlait de mon père. "Et est-ce qu'il était aussi urgent que ça, de vous marier? J'veux dire, t'es pas enceinte hein?" Ma mère reste interdite une seconde et finit par éclater de rire. Le mien vient ensuite faire écho, ainsi que celui d'Alex. Graham est celui qui a l'air d'avoir le plus de mal, qui refuse de comprendre. Mais il sourit tout de même à notre mère. Un sourire crispé, hésitant. Il n'aime pas le fait qu'elle ait fait tout ça derrière notre dos: tous mes frères semblent partager cette idée. Et moi aussi, dans le fond. Sauf que presque six ans sont passées. Six longues années, et nous avons fait le deuil, tous autant que nous sommes. Il fallait que les choses changent, et peut-être que ce sera pour le mieux, qui sait?

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