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 Un retour au source - Andrew Wilson

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Andrew Wilson
Andrew Wilson
› welcome to white oak ›
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MessageSujet: Un retour au source - Andrew Wilson  Un retour au source - Andrew Wilson EmptyMer 27 Juin - 11:12
Andrew Wilson
 

 
nom: Wilson prénom(s): Andrew  date de naissance et âge: 16 février 1988. Il a 30 ans. lieu de naissance et nationalité: White Oak et américaine origines: Américaine.statut social: Célibataire emploi/études: Pompier orientation sexuelle: Hétéro groupe: écrire ici

  Anectodes: 01. Il a un chien du nom de Sumo, un saint-bernard, il l'a recueilli alors que ce pauvre petit chiot était dans les rues de New York, livré à lui même. Andrew s'est pris d'affection pour lui et l'a adopté. 02. Depuis qu'il est petit, il a une peur bleu des insectes suite à un réveil au camping avec tout un tas d'asticots et autres bestioles dans son sac de couchage. 03. Il n'a jamais pu offrir ses cadeaux de fête des père au sien puisqu'il n'en a jamais eu, c'est donc à son oncle qu'il les offrait, en guise de remerciement. 04. C'est un grand fan de jeux vidéos, ne lui laissait aucune manette dans les mains, il serait capable d’enchaîner pas mal de partie. 05. Il a été surnommé "Cri de fillette" ou éventuellement "Insectophile" depuis l'épisode du camping mais cela remonte à longtemps, il ne les a plus entendu à partir du moment qu'ils ont déménagé. 06. Évitez de lui parler quand il n'a pas encore prit son café sinon vous aurez à faire à un ours. 07. En général c'est le genre de mec totalement déchaîné qui peut faire n'importe quoi en quelques secondes et faire rire n'importe qui, c'est rare qu'il soit déprimé. 08. Il fait souvent du jogging le matin avant d'aller travailler, histoire de garder la forme. C'est son oncle qui l'a initié. 09. Il ne le dira peut être pas mais il est fasciné par le feu, pas au point d'en devenir pyromane mais il ne se l'explique pas. 10. Il a une cicatrice à la jambe, souvenir d'une brûlure lors d'une intervention alors qu'il était retourné dans les flammes pour sauver un enfant. Un acte de bravoure qui aurait pu lui coûter la vie.

  cobain.


Dernière édition par Andrew Wilson le Sam 14 Juil - 19:32, édité 10 fois
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Andrew Wilson
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MessageSujet: Re: Un retour au source - Andrew Wilson  Un retour au source - Andrew Wilson EmptyMer 27 Juin - 11:16
petite histoire de ma vie
 

 
« Tom ? Je peux te voir une minute ? » Après avoir toqué à la porte, la jeune Eléanor se retrouve dans une situation bien complexe… Elle doit avouer à son patron, qui n’était autre que son amant, qu’elle était tombé enceinte de lui et qu’il faudrait qu’il prenne enfin une décision la concernant. Resterait-il avec sa femme? Ou avec elle? Jusqu’à présent, la brunette avait fermé les yeux sur le fait qu’il ne quittait pas sa compagne parce qu’elle se sentait tellement bien avec lui, tellement heureuse. Maintenant, il fallait faire un choix, elle ne pouvait plus reculer et devait prendre son courage à deux mains avant se lancer. « Bien sûr, je viens juste de finir un dossier, rentre Elie. » Elle rentre doucement et ferme la porte avant de regarder son patron dans les yeux, ce dernier sourit avant de se lever, de contourner son bureau et de se diriger vers elle pour l’embrasser de façon tendre et passionné. Surprise, elle se laisse faire, répondant à son baiser. C’est lorsqu'il commence justement à déboutonner le haut de sa chemise qu’elle prend ses mains et pose son regard vers lui. « Non… ce n’est pas pour ça que je suis venu, j’ai vraiment besoin de te parler… » Elle baisse les yeux doucement, un peu gêner de ce qu’elle allait lui dire. Tom remet sa cravate, tout était dans la perfection avec lui, et vint s’assoir, de nouveau, à son bureau pour justement éviter de se laisser aller. « D’accord… Vas y, je t’écoutes. » Eléanor s’assoit à son tour et se triture les mains de façon nerveuse. « J’ai du retard Tom… j’ai fait un test pour en être sur et même plusieurs, je... je suis enceinte… » Il hausse un sourcil, restant silencieux, ce qui n’arrange pas la nervosité de la jeune femme. « Je me disais que tu pourrais… je ne sais pas… reconsidérer les choses avec ta femme… qu’on pourrait élever cet enfant ensemble, toi et moi sans avoir à se cacher de tout le monde. Jusque-là j’ai fermé les yeux pour pas que ça te dérange mais je ne peux plus faire semblant, plus maintenant … » Eléanor sent que le vent tourne, elle ne sait pas pourquoi mais ce silence ne dit rien qui vaille et elle sent qu’elle va s’en mordre plein les doigts. « Elie… je ne peux pas. » Elle eut peur de comprendre d’un seul coup. Son coeur battait la chamade et elle ne sait pas si elle pourra le retenir de se casser en mille morceaux d'ici quelques minutes. « Karine est aussi enceinte… je ne peux pas partir, comme tu ne peux pas garder cet enfant. Ce n’est pas possible. Tu dois avorter. » Pardon? Elle s’attendait à ce qu’il lui dise non par rapport à sa femme mais pas à ce qu’il lui demande d'avorter ! Cela rendait Eléanor en colère parce que justement son enfant n’avait rien demandé, et en plus, elle le voulait ! « Attend une minute ! Que tu ne quittes pas ta femme parce qu'elle est aussi enceinte... ça, à la limite je peux comprendre mais que tu me demandes à moi d’avorter… ça non ! » Elle se lève, folle de rage, hors de question qu’elle reste assise à le regarder comme ça alors qu'il lui demande l'impossible et qu'en plus de ça, il brise tous les rêves qu'elle s'était faite dans sa tête. Comment pouvait-il lui sortir ça ? Après tout ce qu’ils avaient vécu tous les deux ? « Je sais que je ne devrais pas te demander ce genre de chose mais c’est soit tu fais ça, soit je te mets à la porte… c’est aussi simple que ça, je ne te laisserais pas tout gâcher avec cet enfant. J’aurais déjà le mien à gérer, je n’aurais pas le temps de m’occuper d’un autre marmot… » Eléanor serre les poings. Son cœur est cassé, ça y est, complètement brisé par cet homme qui lui a promis vents et merveilles pour au final, tout écrasé par terre... comme si elle n'avait servi que de divertissement. « Alors tu peux considérer que ce marmot, comme tu dis, ne sera plus un problème pour toi parce que je te laisse me virer en bonne et due forme Tom. Je refuse de rester une minute de plus en ta présence, mais considère que rien n’est fini… » Hors de question qu’elle laisse passer ça. Son enfant, elle l'élèvera et toute seule s'il le faut mais jamais, ô combien jamais elle ne laissera ce crétin diriger de nouveau sa vie!

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

Devant ma feuille, je ne bouge pas d'un pouce et observe les autres travailler leur dessin pour la fête des papas. Je ne vois pas l'intérêt de faire le mien puisque de toute façon... Je n'ai que maman et aussi tonton. Il est gentil lui, quand il vient il m'offre toujours plein de cadeau. "Andrew? Tu ne fais pas ton dessin?" Je fais non de la tête et la maîtresse s'agenouille pour se mettre à ma hauteur. "Écoute... Je sais que ce n'est pas facile pour toi, que tu aurais préféré une autre activité mais... peut être que tu pourrais l'offrir à quelqu'un d'autre ce dessin. Tu sais, ce n'est pas obligé que ce soit pour un papa. Ça peut être pour quelqu'un d'autre, un proche parent par exemple." Elle sourit avant de se tourner vers mon camarade de classe qui se trouve à côté de moi et qui lui montre son dessin. "C'est très beau Aaron." Je regarde le dessin de Aaron et soupire. Son papa avait l'air vraiment cool... Je pose mon regard sur la feuille blanche et décide de faire un beau dessin pour mon tonton. C'est lui mon héro, c'est lui qui fait en quelque sorte mon papa quand il vient. D'ailleurs, ce soir c'est lui qui vient me chercher. Maman, elle travaille et lui a décidé de venir plutôt que de déranger les voisins pour me garder. Alors je le dessine avec sa casquette de New York et des sortes de boîte à pizza bizarre. A défaut d'avoir un papa, pour moi ce sera la fête de mon tonton!

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

Aujourd’hui c’est le grand jour, ça fait des semaines que j’attends ça, des semaines que ma maman me bassine avec ma valise pour que je n’oublie rien pour cette semaine en classe verte. La maitresse a tout organisé et avec les copains nous sommes tous excité à l’idée d’y aller. Ça va être trop génial ! Surtout qu’on sera ensemble et sans aucun parents pour nous surveiller. Je regarde la maitresse qui nous fait un topo des règles à suivre et je souris, d’un sourire assez angélique. Bien sûr qu’on va les respecter. Un éclat de rire me fait tourner la tête et je vois cette fille, Olivia. Mon petit cœur d’enfant bat dans ma poitrine sans même que je ne sache pourquoi, après tout c’est une fille des plus détestable. Elle ne comprend rien à mon humour, elle me regarde toujours de la mauvaise façon et elle n’a pas encore compris que si je lui avais coupé une mèche de cheveux, c’était pour la garder pour moi… mais elle m’en veut depuis et c’est la guerre. Alors je fais comme si je l’aimais pas, parce qu’elle est méchante en fait. Nos regards se croisent et je lui tire la langue avant de monter dans le bus et d’aller dans le fond pour aller faire un coucou à ma maman qui me fait des signes de la main et m’envoie des bisous. J’ai pas envie de la laisser mais en même temps, j’ai trop envie, c’est bizarre. Elle va me manquer, je lui fis un coucou aussi et je vois au loin, le papa et la maman d’Aaron. Cette dernière a du mal à le lâcher alors que bizarrement, le papa observe ma mère puis le bus. J’ai trouvé ça bizarre sur le moment mais quand le véhicule finit par s’en aller, j’oubliais tout et me concentrais sur le séjour.

On apprenait plein de chose là-bas en rapport avec la nature, de temps en temps je me permettais une petite blague envers Olivia, ce qui me rendait le sourire lorsque je la voyais s'énerver contre moi. Au moins de cette façon elle faisait attention, mais tout ce serait mieux passé si une nuit, je n’avais pas eu la peur de ma vie! On dormait dans des tentes et lors du dernier jour, je me suis réveillé en sentant des trucs qui bougeaient dans mon lit. Intrigué, j’ai ouvert les yeux pour découvrir des... insectes! En particulier des vers et des cloportes. Je me suis levé d’un bond en poussant un cri strident. « Enlevez-moi ça !!!!! » Le copain qui était avec moi dans la tente tenta tant bien que mal de m’enlever tout ça alors que la maîtresse et tous les autres enfants m’entouraient. « Andrew… ce ne sont que des insectes. Ne t’en fais pas, ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse. Ne bouge plus. Quand à vous autres, allez-vous coucher, il n’y a rien à voir. » Elle m’en enleva un maximum, vu la quantité qu’il y avait, on pouvait être sûr que ce n’était pas venu tout seul… et vu le sourire satisfait d’Olivia, je savais déjà qui en était l’auteur. Je me sentais sale et humilier. La maîtresse resta avec moi et m’autorisa à aller prendre une douche dans la nuit avant de me donner des affaires de rechanges.

Le lendemain du retour fut une catastrophe… tout le monde m’appelait « La fillette » dans le bus ou « insectophile » Je leur lançais tous un regard noir et leur répliquait qu’ils auraient tous réagit de la même façon s’ils avaient été à ma place. Je restais silencieux la plupart du trajet et en arrivant, je n’ai pas attendu que la maîtresse dise qu’on pouvait descendre pour aller voir ma mère que j’avais déjà vu alors que nous n’étions pas encore arrivé. Elle me prit dans ses bras, limite si elle ne m’asphyxiait pas mais ça je m’en fichais, elle m’avait manqué. « M’man ? Faut qu’on parte d’ici s’il te plait, je veux rentrer à la maison… » Elle ne comprenait pas sur le coup. « Euh oui bien sûr mais attend, je dois déjà récupérer tes affaires, va t’installer dans la voiture mon poussin, je te rejoins tout de suite. » Je ne me le fis pas dire deux fois et l’attendais sagement. La maîtresse la prit à part pour lui expliquer la situation et je poussais un gros soupir. « C’est pas une maîtresse mais une traîtresse… quelle rapporteuse… » Je n’avais pas envie de passer pour un peureux aux yeux de ma mère et je ne faisais pas vraiment le fier lorsqu’elle revint à la voiture. « Ta maîtresse vient de me faire part de quelque chose te concernant. Tu sais, c’est normal d’avoir eu peur de ces insectes. Ils ne sont pas méchant mais ce sont les choses de la vie, tu n’as pas à faire attention à ce que dise tes camarades d’accord ? Parce que pour moi tu restes mon petit garçon courageux, celui qui est prêt à écraser une araignée pour me protéger. » Je lève les yeux vers elle et je vois qu’elle me sourit, un sourire contagieux car je ne peux pas m’en empêcher. « Tu m’as manqué tu sais, la maison paraissait si vide sans toi. »

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

 « On s’en va ? Mais pourquoi ? M’man !! » Je n’avais pas envie de partir, pas envie de quitter White Oak. Quelques semaines s’étaient passé depuis mon retour du camping et même si tout le monde continuait de m’appeler avec ce surnom ridicule, je tentais de faire face. Je n’arrivais même pas à comprendre pourquoi ma mère voulait partir. « Je suis désolé Andrew, je pensais régler un problème important mais je n’y arrive pas ici. On doit partir pour New York. » Je lâchais mon assiette, n’ayant plus envie de manger ce que j’avais dedans. « Mais j’ai des copains ici… je ne veux pas partir, même si les autres continuent de me traiter avec ce surnom ridicule… » Puis je n’avais pas fini de me venger d’Olivia, elle n’allait pas l’emporter au paradis. Qui rira le dernier comme on dit. « Justement, ça te permettra toi aussi de te faire de nouveaux amis. Je ne doute pas que tes camarades finiront par oublier cet incident mais je ne peux pas refuser cette opportunité pour le travail. C’est important. » Elle posa une main sur la mienne et se mit à sourire doucement. « Et on sera non loin de tonton Kyle en plus, tu pourras le voir plus souvent. » L’idée de le voir plus souvent me ferait plaisir mais je n’en avais pas envie. Je me levais de table pour aller dans ma chambre sans même adressé un mot à ma mère et je fermais ma porte avant d’aller prendre un livre posé sur mon étagère d’aller m’installer dans mon lit. En ouvrant je pris la mèche de cheveux d’Olivia, pourquoi penser à elle dans un moment pareil ? Pourquoi surtout penser à elle alors que je la déteste et que c’est réciproque ? Je ne sais pas mais ça me réconforte de tenir ses cheveux dans ma main…

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

« Tonton ! » Ce dernier se retourne avec un sourire. Quoi ? J’ai un truc sur la figure pour qu’il me regarde comme ça ? « Qu’est-ce qu’il y a ? » Il se met à rire. « Désolé Andrew mais ta voix qui mue, je ne m’y habitue pas. » Je fronce les sourcils. « On se moque pas ! » Il rit puis me prend dans ses bras avant d’ébouriffer mes cheveux. « Jamais mon grand. Je suis content que tu sois venu me retrouver ici, j’avais l’idée de faire plaisir à ta mère. C’est bientôt son anniversaire et je voudrais justement quelque chose pour lui faire plaisir et tu vas m’aider. C’est toi qui vit avec elle et qui la connait mieux que ça. On va écumer les magasins pour lui trouver un cadeau parfait d’accord ? » Je souris, décidément, tonton était génial. Ma petite cousine avait bien de la chance de l’avoir comme papa, d’une certaine façon c’était aussi le mien puisqu’il me gardait souvent quand j’étais petit et qu’il avait toujours été mon héros. « D’accord, je vais tenter de t’aider. Mais c’est bien parce que c’est toi. » Je lui fis un clin d’œil et il me tapote l’épaule avant de commencer à marcher. « Allez viens on n’a pas toute la journée. » Je commence à le suivre en souriant, quelques filles se retournent à notre passage et je n’y prête pas grandement attention. « Euuh… Andrew ? » « Quoi ? » Il s’arrête deux minutes. « Tu sais qu’il y a des filles qui te regardent en souriant et toi on dirait un zombi qui n’a pas faim puisque tu ne poses pas un regard vers elle. » Je regarde autour de moi avant de retourner sur lui. « Ah oui ? Pas remarqué. » Non… je ne remarque rien, je ne pense pas aux autres filles, je pense à plein de chose mais pas à elles… depuis notre départ de White Oak je ne pense qu’à Olivia et elle me hante. « Drew, s’il te plait… tu es en âge de t’intéresser à des filles voyons. Ta mère ne t’a rien dit ? » Je fronce les sourcils. « A propos de quoi ? » Il soupire, ce qui m’intrigue. « De la puberté. » Je fais une grimace, elle m’en a suffisamment parlé et j’en ai eu assez en cours pour écrire tout un bouquin sur la question. « Oncle Kyle ! » Je fais une mine choqué. « Je n’ai pas envie d’entendre encore parler de ça non… maman m’a déjà soûlé avec ce sujet, c’est juste que je n’en ai pas très envie… » J’étais beaucoup plus occupé à essayer de compléter ma collection de figurine sur mon jeu vidéo préféré. Il m’en manque encore plein et je suis en train de mettre de côté pour prendre le fameux Léon Kennedy, un de mes personnages préférés de cette saga mytique. Je sens tout de suite ce qui va se passer, mon oncle va me faire la morale, me demander surement si je ne suis pas attiré par les garçons et je commence à me demander si maman ne lui a pas demandé de me parler de ça, histoire d’avoir un avis masculin. Je le vois en train d’ouvrir la bouche quand des cris et une odeur de brûler se font ressentir. Tout de suite mon oncle réagit et court là où nous voyons la fumée, je le suis sans trop de mal et nous arrivâmes devant une maison en flamme. Une femme est en panique et s’écrie à plusieurs reprise qu’il y a son bébé à l’intérieure ainsi que son chien. « Andrew tu restes ici ! Je n’en ai pas pour longtemps. » « Mais tu n’as pas ta tenue ! » Il ne m’écoute pas et s’enfonce dans la maison. Je reste là, planté comme un piquet en ayant l’angoisse au ventre. Est-ce qu’il va s’en sortir ? Est-ce qu’il va réussir à sortir tout le monde de la maison ? Je sais que c’est un bon pompier mais là il n’a rien, aucune tenue, il peut en mourir… Je suis limite à me ronger les ongles tellement j’ai l’impression que le temps est long. Je vois les flammes qui montent et ses collègues arriver, des flammes fascinantes mais tout aussi effrayante. Lorsqu’ils me voient, ils sont étonnés mais comprennent tout de suite en voyant Kyle sortir de la maison, avec le bébé dans les bras et la chienne de l’autre. C’est là que je me rends compte que j’avais arrêté de respirer tellement la peur de le perdre m’avait gagné et lorsque je le vois ramener ces rescapés des flammes auprès de la femme, les pleures de cette dernière qui remercie mon oncle avec bienveillance… je me permets de le prendre dans mes bras et de le serrer contre moi. Je suis fier de lui, fier de ce qu’il vient d’accomplir et j’ai envie de faire pareil, moi aussi je veux sauver des vies. Moi aussi je veux être quelqu’un de bien.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
A peine sorti de l’université, j’ai trouvé du travail dans la caserne ou bosse mon oncle et j’ai passé des concours petit à petit, je ne suis pour l’instant pas un haut gradé mais tout le monde reconnait bien le travail que j’ai réussi à effectuer jusque-là. Ma mère a eu énormément de mal à accepter que je suive la voie de mon oncle mais je sais qu’elle est fier de me voir réussir, malgré l’inquiétude qu’elle ressent. Au moins, ca me permet de gagner assez d’argent pour subvenir à ses besoins médicaux. Nous avons appris, il y a quelques mois qu’elle avait attrapé un cancer et que, malheureusement, la chimiothérapie n'avait pas fonctionné. Alors, pour passer la douleur, les médecins lui donnent de la morphine, et comme elle ne peut plus travailler, c’est moi qui m’occupe de tout payer. Je suis fatigué, totalement éreinté de faire des gardes du soir et des interventions, mais je le fais pour elle, pour qu’elle ne souffre pas. Heureusement que mon oncle est là pour aider, ça me permet de venir la voir aussi souvent que nécessaire. « Tu as l’air préoccupé mon poussin. » Elle est sur son lit d’hôpital et je tourne la tête vers elle en souriant. « Non. Bien sûr que non, tout va bien. » Hormis le fait que ma mère, la seule femme qui ait de l’importance pour moi soit sur un lit d’hôpital, en train de mourir à cause d’une putain de maladie… en général je ne suis pas colérique, mais là… j’ai vraiment envie de tout casser. « Je le vois tu sais. Tu n’as pas besoin de faire semblant avec moi, je te connais par cœur comme si je t’avais fait Andrew. » Toujours le mot pour vous arracher un sourire. Je lui prends la main. « Lorsque je ne serais plus là, je veux que tu apportes mes cendres au cimetière de White Oak, tant de chose me rattache à cet endroit et même avec les années, je n’arrive pas à m’en détacher. » Je me mords la lèvre, je n’ai pas envie qu’on parle de ça mais plus le temps passe et plus je la vois dépérir et rien ne s’arrange au contraire… je n’ose imaginer ma vie sans elle. « Ne dis pas ça… » Elle pose son autre main sur ma joue et efface une larme que je n’ai pas réussi à tenir. « Il le faut pourtant Andrew, il y a des choses que je voudrais te parler, des choses concernant ton père. » Mon père ? Cela fait des années qu’elle n’a pas mentionné ce mot, elle n’a jamais voulu m’en parler et je me suis toujours retenu de lui poser des questions sur ce père inconnu, et là, même si ma curiosité est piqué à vif, je ne sais pas si c’est le bon moment pour en parler.  « Maman… à quoi bon parler de lui ? Le plus important maintenant, c’est toi et pas lui. Il n’était pas là, je n’en ai pas besoin. » Sauf que si… j’ai envie de savoir qui c’est, j’ai envie d’aller parler à cet homme qui ne s’est jamais occupé de moi, savoir pourquoi il ne l’a pas fait, pourquoi j’ai été mis de côté. Toutes ces questions sans réponses. « Tu es vraiment adorable poussin mais je sais que tu meurs d’envie de savoir qui il peut être alors tais toi et laisse moi parler… Il s’appelle Thomas Harrison… » Le nom me fait tilt. « Harrison ? Comme Aaron Harrison ? » Elle acquise doucement. C'est là qu'elle m'explique tout, de comment elle est tombé amoureuse de lui, du comment il en est venu à lui dire d'avorter pour ne pas détruire sa vie de famille si parfaite... au fur et à mesure j'ai senti la colère monter en moi, en particulier lorsqu'elle m'explique qu'il est venu la voir après mon départ en classe verte, et qu'elle a failli retourner dans ses bras mais qu'elle ne l'a pas fait. Mais ce serait en particulier à cause de la mère d'Aaron si nous avons été obligé de partir. « Elle m'a menacé de détruire tous mes espoirs de travail si nous ne partions pas et que je ne laissais pas son mari tranquille... même si c'était bel et bien fini entre lui et moi. Elle m'a proposé une somme d'argent en dédommagement et même si j'ai été tenté de le lui jeter à la figure, je m'en suis abstenu et je l'ai gardé pour toi. Ton oncle te fournira les papiers du compte sur lequel je les ai épargné. Ça t'aidera au moins à couvrir tes frais en cas de besoin. Je savais que Kyle nous aiderait, il a été d’une grande aide et d’une grande patience avec moi. Je suis contente que tu tiennes de lui plutôt que de ton père Andrew.» Je restais stupéfait, mon père était un connard fini qui ne voulait pas de moi et en plus de ça, sa femme ne voulait pas qu’on reste à White Oak ? Mais de quel droit veulent-ils diriger la vie d’autrui ? « Tu te rends compte de ce que tu me dis ? Je me suis toujours demandé pourquoi on était parti, j’ai cru que c’était vraiment à cause de moi et même si je me suis adapté à cette ville, j’aurais préféré resté à White Oak. Je sais pourquoi tu me dis tout ça maintenant, je comprends mais je ne sais plus si je voulais savoir au final. En fait, je crois… que je préférais ne rien savoir. » Je me levais pour aller regarder par la fenêtre, savoir que personne ne veut de vous et avant même de naître et même après, c’est pas un sentiment agréable à avaler et là j’ai vraiment du mal à digérer l’information. « Je suis vraiment désolé mais il fallait que tu saches. Je t’ai écrit une lettre mais ton oncle m'a dit que ça valait mieux que tu l’apprennes de moi. »

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

J’ai encore du mal à y croire. Ma mère nous a quitté il y a quelques jours, j'ai encore du mal à m'en remettre et mon oncle a été avec moi jusqu’au bout dans les démarches. Nos voisins et amis sont venu pour sa crémation et j’ai eu l’autorisation de prendre les cendres avec moi pour les enterrer dans le caveau familiale à White Oak. Au moins, elle reposera avec ses parents. Quant à moi, j’ai demandé ma mutation pour rester là-bas, rester près d'elle et pouvoir régler les formalités. « Tu es vraiment sur de ta décision Drew ? » Je hoche de la tête, rien ne me fera changer d’avis, c’est certain. « Il est temps que je règle les comptes avec mon père, et j’ai vraiment envie de voir mon demi-frère. » Ça ne risque pas d’être évident, puisqu’il ne doit être au courant de rien et d’après le peu que j’ai été lire sur la gazette de la ville, il prépare son mariage. Il faut que je sois là, même si je ne lui dis pas, que je sois au moins présent, j’ai envie d’être là, j'ai envie de faire partie de sa vie... Je ne me l’explique pas.

Mon oncle me prend dans ses bras et je fais de même. « Tu vas me manquer mon grand, reviens moi quand tu veux, et appelle moi aussi souvent que nécessaire, je viendrais t’aider. Fais juste attention, ton père a déjà détruit ta mère une fois, ne le laisse pas faire la même chose avec toi d’accord ? » Je lève les yeux au ciel, faussement choqué par ses propros. « J’ai 30 ans et en plus de ça, je suis un mec, il ne me fera pas tourner de l’œil, je sais encore me tenir. » Il se met à rire puis après avoir fait un calin à mon chien, il me souhaite bonne chance avant de me laisser monter dans ma voiture et partir, avec Sumo à l'arrière qui n'a pas encore saisie l'ampleur de ce au revoir alors que moi si... C'est le cœur lourd que je regarde, dans mon rétroviseur intérieur, la silhouette de mon oncle devenir de plus en plus petite à mesure que je roule vers ma ville natale... je me sens nerveux à l’idée de rencontrer mon père et surtout mon frère mais peut être que c’est de ça dont j'ai besoin. De retourner aux sources pour mieux avancer.

  cobain.
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